Vous avez un jardin, un terrain inoccupé durant la semaine ou simplement de belles plantes dans votre aménagement paysager, et voilà que vous vous réveillez un bon matin avec des plantes décapitées, des trous dans le sol et les nouveaux bulbes, plantés avec amour, totalement disparus. C’est alors que vous réalisez que vous partagez votre territoire avec de nouveaux locataires : une famille de marmottes, ou « siffleux » comme nous les connaissons ici au Québec. Vous pouvez contacter un exterminateur, mais avant voici quelques trucs que nous vous partageons afin d’éviter le jour de la marmotte.
Tout ce que nous pouvons lire sur la manière de se débarrasser des marmottes semble nous dire que ce sont de petits animaux inoffensifs, à la limite de mignons petits compagnons avec qui partager les plaisirs de la vie à l’extérieur. Nous poussons même l’audace à leur donner un rôle dans la prévision d’un printemps, avec les différentes vedettes largement médiatisées, qui leur donne un air attachant. Mais si vous avez ce problème, vous réalisez vite que la maman fait de beaux petits marmottons avec papa marmotte, et que cette belle famille n’a qu’un seul but : engraisser pour l’hiver afin de se préparer pour l’hibernation. Vous êtes dorénavant envahi par les « siffleux » et le chien des voisins jappe régulièrement, le chien de vos invités sort son instinct de chasseur, et votre bel aménagement paysager semble victime d’un bombardement. Qui plus est, les marmottes sont fidèles à leur habitat, non seulement elles hibernent (donc elles reviennent), mais en plus, une autre marmotte peut s’approprier la tanière abandonnée par une autre famille. Donc, oubliez la tactique du poivre de Cayenne sur vos plantes, la marmotte sera toujours plus vite que vous, et la pluie.
Vous décidez alors de vous attaquer à leur habitat, mais sachez qu’une marmotte a généralement deux à trois tanières à plusieurs centaines de pieds les unes des autres. Sans compter qu’une tanière a un minimum de deux entrées, et parfois plus. Faites le calcul, et vous verrez que boucher un trou n’est pas une option tout à fait logique. Elles entrent par une porte, et sortent par une autre. Donc, il faut s’assurer que les tanières ne soient plus habitables pour quelconques opportunistes rongeurs avoisinants.
Les marmottes sont gourmandes, rappelez-vous que leur but est d’engraisser pour l’hiver. Il devient aisé de les piéger par leur point faible avec des légumes à grignoter comme les carottes et la laitue ou des pommes, et il paraît que les bananes sont encore plus irrestibles. En plaçant un piège près de leur entrée, vous pourrez les capturer et les retourner très loin dans la nature, mettez des obstacles comme une rivière pour éviter leur retour au bercail, elles sont futées. Vous pouvez les guider avec des bûches pour suggérer un chemin à parcourir pour se rendre jusqu’au piège en acier no 2, qui permet de capturer les animaux en se refermant sur leurs pattes. D’autres pièges de type « Conibear 330 » peuvent s’avérer efficaces s’ils sont placés sur le chemin emprunté par la marmotte au-dessus de sa tanière, les « Conibear » sont faits pour les coincer lorsqu’elles passent sur le piège. N’oubliez pas de surveiller les pièges régulièrement pour ne pas laisser l’animal agoniser et en disposer sans cruauté
Vous aurez compris qu’un envahissement de marmottes n’est pas un problème à laisser s’envenimer. Il s’agit de rongeurs, dans la même famille que les rats, les écureuils et autres espèces nés pour ronger. Elles ont une taille considérable, et un appétit conséquent. Choisissez la méthode la moins dangereuse, et rappelez-vous que sous des apparences innocentes, ces petites bêtes vous tiendront tête, elles n’ont qu’un seul but : demeurer chez elles, bien à l’abri dans leur tanière! Soyez convaincus…enfin, plus qu’elles!
Éditeur du contenu 100% aménagement extérieur. Des idées plein la cour arrière.
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